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Les Égyptiens de l’Antiquité divinisèrent le chat sous les traits de la déesse protectrice Bastet, symbole de la fécondité et de l’amour maternel, dont le culte se situait principalement dans la ville de Bubastis.
Les archéologues ont découvert de très nombreuses momies de chats qui montrent à quel point les Égyptiens les vénéraient.
On peut voir ces momies, entre autres, à Paris (musée du Louvre), à Londres (British Museum) ou au Caire (Musée égyptien du Caire).
Ce sont les Phéniciens qui volèrent aux Égyptiens quelques couples de leur animal sacré pour les revendre aux Grecs.
Aristophane cite même la présence d’un marché aux chats à Athènes.
Les Romains, en revanche, vouaient une passion au chat : d’abord réservé aux classes aisées, l’usage de posséder un chat se répandit dans tout l’Empire et dans toutes les couches de la population, assurant la dispersion de l’animal dans toute l’Europe.
En principe, l’image du chat est positive dans l’islam en raison de l’affection qu’éprouvait Mahomet, sauvé de la morsure d’un serpent par un chat.
À l’inverse, le chat fut satanisé dans l’Europe chrétienne durant la majeure partie du Moyen Âge et de la Renaissance, manifestement en raison de son adoration passée de la part des païens.
Dans la symbolique médiévale, le chat était associé à la malchance et au mal, d’autant plus quand il était noir, ainsi qu’à la sournoiserie et à la féminité.
C’était un animal du diable et des sorcières.
On lui attribuait des pouvoirs surnaturels, dont la faculté de posséder neuf vies.
Les différentes vagues de peste, dues à la prolifération des rats, pourraient être une conséquence de la diminution du nombre de chats.