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Les différentes espèces de félins ont des poids et tailles variés qui vont de 1,5 kg pour le chat à pattes noires à plus de 300 kg pour le tigre.
Pourtant, malgré leur différence, les félins partagent de nombreux points communs.
Le léopard
Qu'ils soient grands ou petits, l'une des principale caractéristique commune aux félins est leur squelette flexible, plus particulièrement au niveau de la colone vertébrale, offrant une grande souplesse, aidée aussi par des muscles du dos eux aussi très souples.
Les omoplates et les clavicules sont assez libres de mouvement, retenues par très peu de ligaments, et permettent une grande diversité de mouvement.
Les muscles les plus développés sont ceux des pattes arrières, pour que les félins puissent faire de grands sauts et courir vite (jusqu'à 120 km/h pour le guépard).
La morphologie des félins est donc parfaitement adaptée à la chasse, ce qui est inévitable pour leur survie.
Mais chaque félin est différent, et, selon le type de proies qu'ils convoitent, ils s'adaptent physiologiquement.
Le léopard
La mâchoire raccourcie constitue une innovation de la famille des Felidae.
Voici le crâne d'un chat domestique
Le crâne est donc plus court que celui des autres carnivores, et possède en général moins de dents, mais cette forme augmente considérablement la force des morsures car permettant un mouvement vertical de la mâchoire puissant.
L'articulation de la mâchoire ne permet pas les mastications horizontales, comme chez les ruminants par exemple.
L'élasticité de la chaîne hyoïde, au-dessus du larynx, permet traditionnellement de séparer les grands félins (Pantherinae) des petits (Felinae).
Les vibrisses (plus communément appelées moustaches) sont un élément important pour le sens du toucher.
Autour du museau, sur le menton, les joue et les sourcils, elles sont implantées à des endroits stratégiques pour une plus grande sensibilitée.
Comme les poils, elles tombent et repoussent au fur et à mesure de la vie du chat.
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Les yeux sont positionnés vers l'avant, ce qui permet la vision binoculaire, très importante chez les prédateurs.
L'angle de vision binoculaire est de 130°, pour un champ de vision total de 287°, contre seulement 180° chez l'homme.
Leur pupille peut se contracter, devenant selon les espèces, petite et ronde ou en forme de fine fente verticale en pleine lumière, et grosse et ronde en l'absence de luminosité.
Le tapetum lucidum permet la réflexion de la lumière et favorise la vision dans la pénombre : l'oeil du félin est six fois plus sensible dans l'obscurité que l'oeil humain.
Pupille en fente du chat domestique
Les félins possèdent un grand nombre de bâtonnets mais très peu de cônes, comparativement à l'oeil humain qui en possède six fois plus.
De plus, ces cônes absorbent principalement la lumière verte et très peu le bleu et le rouge : les félins voient principalement leur environnement en nuance de gris.
Mais, pour les prédateurs, percevoir les couleurs est moins important que de percevoir les mouvements, et cela n'handicape pas leur vision.
Pupille ronde du tigre
Du fait de l'emplacement de leur fovéa où se concentre la majorité de leurs cellules photosensibles, un félin tourne la tête plusieurs fois avant de sauter sur une proie, afin de gagner en précision.